Sacrement des malades

Pourquoi le demander ?

malades rLe sacrement des malades accompagne la souffrance de quelqu’un qu’une sérieuse maladie met en danger ou perturbe gravement. Ce sacrement est véritablement source de paix : une paix intérieure qui réconcilie le malade avec Dieu mais aussi avec lui-même, la vérité de sa situation et souvent aussi son entourage, mais encore – et j’en ai été plusieurs fois le témoin étonné – d’un bienfait physique inespéré.

Qui le demande ?

Ce sacrement peut être demandé par l’intéressé, il peut être aussi demandé par la famille et célébré soit avec la communauté paroissiale quand cela est possible, soit dans l’intimité. Appeler au presbytère : 04.94.81.22.52.

Quand le demander ?

Il n’est pas indiqué pour une maladie bénigne, ni un mal chronique : si on peut le recevoir plusieurs fois, contrairement à beaucoup d’autres, il est indiqué pour les moments où l’on sent qu’un seuil difficile est à passer, sans que cela marque l’imminence de la fin de vie ! Pour cela on lui a préféré l’appellation « sacrement des malades » à l’antique « extrême onction ».  Voilà pourquoi les familles, redoutant d’effrayer leur proche évitent systématiquement de l’évoquer avec lui et font  dramatiquement barrage, avec les meilleurs sentiments du monde…

Je veux témoigner très fort combien le fait de prendre au sérieux l’état du malade est pour lui une réelle libération, ainsi que pour la famille : le jeu qui consiste à mentir à l’autre jusqu’au bout (le malade qui ne veut pas faire de peine, les siens qui ne veulent pas l’effrayer) prive les uns et les autres de moments uniques et décisifs où se jouent de si grandes choses. Chacun a droit à vivre sa maladie et à la regarder en face.

Comment se passe le rite du sacrement des malades ?

C’est un court moment de prière, éclairé par la Parole de Dieu. Au cœur, deux gestes du prêtre accompagnent et réalisent le sacrement : l’imposition des mains sur la tête du malade et une onction d’huile dans les paumes de ses mains. Il peut avoir lieu tous les jours et à toute heure, à l’église, à l’hôpital ou à la maison.

A l’hôpital Bonnet de Fréjus, l’aumônerie est assurée par Monsieur Marc Gallot, n’hésitez pas à le prévenir dès votre hospitalisation ou celle d’un proche : il assurera des visites régulières et vous mettra si vous le souhaitez en relation avec un prêtre : 07 81 59 07 96.

Dans chacun des autres établissements de santé existe une aumônerie capable de remplir les mêmes services, signalez-vous donc simplement auprès de chacune des administrations qui vous donnera les coordonnées de l’aumônier ou le préviendra elle-même.